Description
Belle et grosse plaque d’Ardoise contenant de multiples cristaux de Pyrites.
Ancienne collection !
Provenance: Lourdes, France
La pyrite est une espèce minérale composée de disulfure de fer (FeS2).
Le terme pyrite est attribué à Dioscoride en l’an 50 qui en fait la première mention. La pyrite fut remarquée des anciens pour les étincelles qu’elle produit sous les chocs. Le terme provient du grec πυρίτης (λίθος) – pyrítēs (líthos) – littéralement « pierre à feu ».
On l’appelle aussi “pierre des fous”.
Cette appellation prend son origine dans le fait que pendant les ruées vers l’or, la méconnaissance et le désespoir de bien des mineurs les menèrent à confondre la pyrite et la chalcopyrite avec l’or à cause de leur éclat et leur couleur très similaires.
Du point de vue macroscopique, les cristaux de pyrite prennent souvent des formes dodécaédriques aux faces pentagonales appelé pyritoèdres. De façon générale, la pyrite forme des cristaux d’habitus cubique, octaédrique ou pyritoédrique, dont les faces peuvent être striées.
D’éclat métallique brillant et opaque, la pyrite a une couleur dorée pâle. Son trait est vert-noir à marron et dégage une odeur de soufre.
Sa dureté est entre 6 et 6,5 sur l’échelle de Mohs. Sa cassure est irrégulière et parfois conchoïdale.
Les macles des pyritoèdres sont dites en « croix de fer ». La pyrite est souvent maclée sur [110], par interpénétration (croix de fer) et sur [001].
La pyrite est faiblement soluble dans l’acide nitrique. Elle devient magnétique lorsqu’elle est chauffée ; lors de la fusion entre 1 177 °C et 1 188 °C, elle forme une boulette magnétique.